Le supérieur hiérarchique d’une agente pénitentiaire musulmane l’a obligé à retirer son hijab, la forçant à aller à l’encontre de ses croyances religieuses. Elle demande aujourd’hui 8 millions de dollars en guise de dédommagement.

Privée de salaire à cause de son hijab

L’incident a eu lieu en mai 2017 et depuis, Maureen Billings, agente pénitentiaire dans l’établissement correctionnel pour femmes de Bedford Hills dans le comté de Westchester, a subi des représailles de la part de ses employeurs. D’ailleurs, elle affirme avoir ne pas avoir été payée pendant sept mois.

De plus, elle affirme qu’ils l’ont empêchée de revenir au pénitencier même après avoir reçu une autorisation de reprise de son activité de son médecin.

Paul Artuz, son capitaine et supérieur hiérarchique, lui a fait retirer le hijab lors d’une réunion. Son chef hiérarchique cherchait à démontrer la rapidité avec laquelle le hijab pouvait être enlevé sans étouffer une prisonnière.

Elle l’a clairement informé qu’elle n’était pas d’accord pour enlever son hijab en sa présence.

Le hijab, un impératif religieux

Elle a clairement informé à son supérieur que :

L’Islam interdit aux femmes d’enlever leurs vêtements en présence d’hommes qui ne sont pas membres de la famille immédiate

Après la réunion, Billings s’est également blessé au genou, blessure qui a été considéré comme une blessure de stress. Cette blessure a certainement causée par le traumatisme qu’elle venait de subir.

Les poursuites judiciaires

Elle est finalement retournée au travail en décembre 2017. Cependant, elle n’a jamais reçu de réponses quant aux raisons pour lesquelles elle avait été tenue à l’écart pendant ces sept mois.

Elle a déposé une plainte auprès du tribunal fédéral de White Plains et réclame 8 millions de dollars en dommages et intérêts.

Le Département des services correctionnels et de la surveillance communautaire de New York a refusé de commenter cette affaire.

Frederick Brewington, l’avocat de Billings, a déclaré :

C’est une affaire qui exige toute notre attention. Normalement, les accommodements religieux de ce genre ne posent aucun problème à un employeur

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