Zahia Dehar, ancienne escort girl, puis mannequin avant de devenir actrice, s’est livrée dans Le Parisien sur son enfance « horrible » en Algérie,

Avril 2010, «l’affaire Zahia» éclate. Elle est auditionnée pour une sombre affaire de moeurs impliquant des footballeurs de l’équipe de France alors qu’elle était encore mineure. La révélation de cette affaire a fait du mal à l’ancienne escort qui protégeait son intimité :

Cela a été un petit traumatisme. Je me disais : je n’ai plus d’avenir. C’était terrible d’avoir 18 ans et déjà cette étiquette sur le front.

Mais Zahia rebondit et fait sa place dans le milieu de la mode, collaborant même avec un certain Karl Lagarfeld. Elle passe récemment de la mode au cinéma et joue dans son premier film. C’est dans l’optique de la promotion de son film qu’elle s’exprime et livre au journal Le Parisien les horreurs vécues durant son enfance en Algérie :

Aux informations, on voyait des bébés égorgés dans leurs lits, avec leurs petits nounours à côté. On entendait que les barbares débarquaient dans les écoles ou installaient de faux barrages sur les routes. Quand on allait voir ma tante dans son village, je n’arrivais pas à dormir…

La désormais actrice garde toujours des séquelles de son enfance et explique :

J’ai peur des terroristes, des serial killers, des psychopathes. Je sursaute quand il y a du bruit chez moi, je suis très paranoïaque.

Arrivée à l’âge de six ans avec sa mère et son frère après le divorce de ses parents, elle raconte ses années « très malheureuses » entre ses 10 et ses 13 ans et son mode de vie instable entre Sarcelles, Champigny-Sur-Marne et Marseille.

Alors qu’elle était première de sa classe en Algérie, selon sa mère Yamina, elle parle peu français et se retrouve dernière. Après avoir vu ses rêves de devenir pilote s’envoler, elle « décide d’avoir une vie plus aventureuse et de tout capitaliser sur (son) physique ».

La suite, on la connaît…

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