La chanteuse lyrique sud-africaine Pretty Yende a affirmé mardi 22 juin sur les réseaux sociaux avoir été traitée comme une criminelle par la police française à son arrivée la veille à l’aéroport de Roissy, une version contestée par des sources policière et aéroportuaire à l’AFP.

Dans un message posté sur Instagram, la chanteuse noire, qui se produit actuellement au Théâtre des Champs-Elysées à Paris dans un opéra de Bellini, explique avoir été traumatisée par un contrôle à l’aéroport Charles-de-Gaulle.

 

La violence policière est réelle, pour les gens qui me ressemblent, écrit la soprano, faisant un lien entre le traitement qui lui a été réservé et sa couleur de peau.

“Ils m’ont déshabillée et fouillée comme si j’étais une criminelle et m’ont placée dans une cellule”, poursuit-elle, sans donner de détails sur l’origine de ce contrôle.

Pas « d’incident », selon la police

Arrivée de Milan, l’artiste de 36 ans disposait d’un passeport sud-africain dépourvu de visa, a indiqué une source policière française. « À aucun moment il n’y a eu d’incidents » et il ne lui a lui pas été demandé de se déshabiller, a-t-elle également souligné. Placée dans une « salle de maintien » le temps d’examiner sa situation, Pretty Yende en est sortie une heure et demie plus tard avec un visa de régularisation qui lui a permis d’entrer sur le territoire français, a précisé une source aéroportuaire.

Il s’agit de « vérifications d’usage » et la chanteuse n’a pas été ciblée en raison de sa couleur de peau, a ajouté cette source. Née en mars 1985 dans une petite ville à 300 km de Johannesburg, Pretty Yende a vu sa carrière lyrique décoller à l’âge de 26 ans.

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