Au premier tour des élections départementales de ce 22 mars, la droite s’est démarquée et devance largement le FN et le PS.
Avec 29,41% de voix pour le l’UMP/UDI/CU/MoDem, suivi par le FN avec 25,19% et enfin le PS 21,85% (28,66% avec les divers gauche) le tripartisme s’installe en France.

Le Front National qui s’impose de plus en plus à la table des grands, a laissé derrière lui l’image d’une extrême droite diabolisée qui lui colle à la peau depuis des années.
A la tête du parti une Marine Le Pen qui a su faire oublier les polémiques de papa en pratiquant un virage à 360 degrés mettant de côté une partie de son radicalisme nationaliste qui lui a permis de se créer une légitimité qu’elle semble bien mettre à profit.

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Fini les propos antisémites de Jean-Marie, Marine est devenu la nouvelle amie de la communauté juive, choisissant judicieusement son camp, elle compte rester à la tête de son parti le plus longtemps possible et voire plus si affinité…
Elle ne cache pas sa joie au vu des résultats obtenus : « Le FN réussit l’exploit de dépasser largement dans une élection locale son score des européennes. […] Manuel Valls devrait avoir la décence de présenter sa démission plutôt que d’appeler à voter UMP ».

Quant aux déboires de la gauche ils se sont traduits par un vote massif partagé entre la droite et le FN. Il n’empêche que l’on peut constater une certaine résistance du PS, qui a su se maintenir malgré les prévisions beaucoup plus pessimistes d’avant les élections.
Le grand perdant de ce premier tour est le parti Europe Ecologie Les Verts (EELV) qui n’obtient que 1,5% des voix, pendant que le Front de Gauche totalisait 6% des suffrages.

Un deuxième tour qui devrait s’annoncer serré entre la droite et le FN a poussé le premier ministre Manuel Valls à s’exprimer pour mettre en garde les électeurs: «J’appelle chacun à adopter une position claire et à faire voter pour le candidat républicain de gauche, ou de droite quand il fait face seul à l’extrême droite»
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Nicolas Sarkosy qui ne souhaite pas faire front commun pour contrer le FN a opté pour le « ni Gauche ni Front National ». En désaccord avec son homologue Jean-Christophe Lagarde, président de l’UDI, qui contrairement à Nicolas Sarkosy, appelle à « faire barrage à l’extrême droite » au second tour.

Un taux d’abstention de plus de 49% démontre le désintérêt pour les élections de près de la moitié des citoyens français.

Il faudra attendre le deuxième tour qui se tiendra le 29 mars prochain pour assister à l’effondrement du PS, une victoire retentissante de la droite ou encore un score record pour le FN ? L’avenir nous le dira.

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