Une décision émanent du gouvernement algérien risque de changer la donne pour toutes les importations à venir. Prenant effet le 23 février la décision risque d’être un frein dans les futurs approvisionnements de produits en provenance des pays partenaires commerciaux liés à l’Algérie par des accords de libre-échange, la zone Arabe (Zale) et l’Union Européenne.

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Jusqu’au 22 février 2016 les produits d’importation ont bénéficié d’une franchise de frais de douanes et ont pu de ce fait profiter d’une réduction de taxe non appliquée sur le régime tarifaire commun des pays non liés aux accords de libre-échange avec l’Algérie. Mais depuis, le premier ministre Abdelmalek Sellal en a décidé autrement dans un télégramme adressé aux services des douanes qui stipule que toutes les franchises tarifaires de taxes douanières sont « considérées caduques » à compter du 1er janvier 2016.
Faut-il en déduire que l’effet sera rétroactif sur toutes les opérations d’importation qui ont déjà eu lieu et ce depuis le 1er janvier ? Les opérateurs économiques sont dubitatifs face à l’annonce du premier ministre et sur la date qui reste pour le moment une énigme.

Sur le terrain la situation semble chaotique, les importateurs venus prendre possession de leurs marchandises ont eu la désagréable surprise de devoir payer la différence entre le tarif franchisé et le tarif commun, une différence pouvant atteindre jusqu’à 40% de frais de douane supplémentaires.

Une dépense à laquelle ne s’attendaient pas de nombreux négociants et qui a contribué à ralentir fortement les enlèvements des marchandises. Probablement le temps de digérer la nouvelle et de rassembler les fonds nécessaires.

Serait-ce une manière pour le gouvernement algérien d’obliger les acheteurs à privilégier les produis locaux ?

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