Nous avons espéré qu’après son élection, Donald Trump finirait par comprendre qu’en tant que nouveau président des Etats-Unis, il allait être dans l’obligation de revoir à la baisse ses prétentions de campagne.
Notamment concernant ses ambitions de vouloir expulser tous les immigrés et d’interdire l’entrée du territoire aux musulmans.

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Un espoir légitime surtout après avoir découvert la disparition d’un certain nombre de ses communiqués de presse de son site officiel et de voir que la proposition d’interdire aux musulmans de venir aux Etats-Unis n’avait plus jamais été répétée depuis.
Même le prince saoudien Al-Walid Ben Talal se félicitait jeudi sur la chaîne CNBC, que l’équipe de Trump ait retiré le communiqué controversé de son site.

Malheureusement la joie n’aura été que de courte durée, puisque cette disparition du site ne serait due qu’à un simple problème technique, une faille de sécurité vite réglée.
Donc il paraît clair que les objectifs islamophobes de Donald Trump ne se sont pas miraculeusement métamorphosés en quelques heures.
Rappelons qu’en décembre 2015, le candidat républicain avait « appelé à l’arrêt total et complet de l’entrée des musulmans aux Etats-Unis, jusqu’à ce que les élus (américains) comprennent ce qui se passe », une exhortation sous forme d’énigme destinée à instaurer un climat de peur.

Au lendemain de l’élection présidentielle, plusieurs actes islamophobes ont été enregistrés dans le pays. En Californie, deux étudiantes voilées ont été prises à partie par certains de leurs camarades.
Les enquêteurs confirment l’agression islamophobe: « Les commentaires visant l’étudiante indiquent qu’elle a été ciblée à cause de sa foi musulmane, ainsi que le fait qu’elle portait une tenue traditionnelle et un hijab », ont indiqué le président de l’université Elliot Hirshman et un responsable de la police, Josh Mays, dans un communiqué.
Mercredi dernier, l’association des étudiants musulmans de l’université de New York a trouvé un tag « Trump » sur la porte de leur salle de prières. Ses membres « se rendent compte que notre université n’est pas à l’abri de l’intolérance qui se saisit de l’Amérique », a dit l’association dans un communiqué.

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