La syndicaliste policière Linda Kebbab, invitée ce lundi matin de BFMTV et RMC, s’insurge contre le « laisser faire » du Ministère de l’Intérieur face aux casseurs Black blocs pourtant connus des services de police.
GRAVE: Linda Kebbab (SGP police) vient de reconnaitre publiquement que les #blackblocs sont connus identifiés par les flics et on les laisse rentrer ds les manif! Police complice! IGPN demande à Linda de se taire!#ViolencesPolicieres pic.twitter.com/HgcbHW0Ljx
— Le Général 💎 (@LE_GENERAL_FRA) November 30, 2020
Black Blocs pris à partie par les manifestants
Un groupe fasciste c’est introduit parmi nous, dans l’unique but de faire du mal aux manifestants… j’ai filmer la scène! La voilà !! pic.twitter.com/vmLhYnGViv
— louloucum 🇫🇷🇰🇭 (@louloucum) November 28, 2020
Regardez la preuve en image que des policiers se dissimulent en casseurs ou en pseudo journalistes pr infiltrer les manif. et casser! CC #Darmanin C la BAC? (Hier #Paris) #ViolencesPolicieres pic.twitter.com/k0sepkE93Z
— Le Général 💎 (@LE_GENERAL_FRA) November 29, 2020
Pourquoi des mecs cagoulés vêtus de noir « casseurs » sont protégés par les CRS? Choquant, Ecoutez le témoignage de Benjamin agressé par ces semi fonctionnaires troublions (Hier à Strasbourg) #ViolencesPolicieres pic.twitter.com/3iCkjvyP5r
— Le Général 💎 (@LE_GENERAL_FRA) November 29, 2020
Peur des policiers
« Vous avez aujourd’hui des policiers et des gendarmes et particulièrement pour des policiers dans les grandes agglomérations, qui ont le sentiment d’être attaqués de toute part » explique Linda Kebbab, déléguée nationale Unité SGP Police FO. « Parfois, ils perdent du discernement. »
« La peur, elle fait partie de notre quotidien en tant que force de l’ordre » commente la policière avant de poursuivre « C’est aussi parce que nous avons peur que nous devons aller en avant, parce que nous avons aussi une notion d’empathie dans notre action, n’en déplaise à ceux qui fustigent les forces de l’ordre. »
La policière insiste: « Oui, on a peur aussi dans nos missions au quotidien, on a peur quand on va au-devant d’un braquage, on a peur quand on va devant de violences conjugales ou intrafamiliales, on a peur quand on va au-devant de terroristes, on a peur tout le temps, même quand on interpelle un homme seul. » Une affirmation qu’elle illustre en s’appuyant sur son expérience, « sur le terrain »: « Même à deux ou trois, parfois on est blessé face à quelqu’un de grosse corpulence. »