Le président Emmanuel Macron était en visite à Calais ce mardi 16 janvier 2018, un an et demi après le démantèlement de la « jungle » de Calais, caractérisant les conditions inhumaines dans lesquelles les migrants étaient laissés pour compte par le gouvernement.

En prévision du projet de loi « asile-immigration » le président a tenu à rencontrer les représentants des associations qui ont à ce jour pris en charge les réfugiés. Des milliers de personnes ont été évacué depuis et d’autres ont choisis de rester. Ces derniers sont victimes, selon les associations, de maltraitance de la part des policiers en patrouille. Hussein et Barack victimes de ce traitement racontent :

« Il fait très froid. Tous les soirs, les policiers prennent nos tentes, nos sacs de couchage et nous frappent. La vie à Calais est très dure. C’est inhumain. »

Ce matériel est prêté par les associations qui, en cas de récidive de la police, portent plainte pour destruction de biens. Une bénévole de l’association l’Auberge des migrants raconte :

« On leur a fait signer un contrat de prêt. On a floqué les sacs de couchage et les couvertures », explique-t-elle. On leur a dit : « Quand la police vous prend votre sac de couchage, appelez-nous et déclarez que la police vous a pris un bien qui appartenait à l’association « 

Certaines associations ont refusé de rencontrer le président pour le délaissement que le gouvernement a eu à l’égard des réfugiés. De son côté, Emmanuel Macron a promis de prendre en charge la distribution de nourriture à Calais. Reste à savoir si toutes ces belles promesse seront tenues.

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