La décision des Etats-Unis de se retirer de l’Unesco, l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture arrive quasiment un an jour pour jour après que le gouvernement sioniste ait annoncé sa suspension de coopération avec l’organisation.

En octobre 2016, le Conseil exécutif de l’organisation adopte une résolution portée par plusieurs pays Arabes condamnant les agissements des forces occupantes sur le site sacré à Jérusalem-Est. La résolution condamne notamment le régime sioniste pour restreindre l’accès des musulmans au site al-Aqsa.
A aucun moment le texte ne fait référence au site par son nom juif, seuls les termes al-Aqsa ou al-Haram al-Sharif sont repris, une provocation selon l’état sioniste qui a poussé ce dernier à suspendre sa coopération avec l’organisation des Nations-Unies. Un parti pris selon les sionistes qui dénoncent la décision comme un déni du lien historique millénaire entre les juifs et Jérusalem.

Alors que le régime d’apartheid sioniste ne ménage aucun effort pour faire de Jérusalem sa capitale, l’Unesco adopte le 4 juillet 2017 une résolution refusant à l’état sioniste ses revendications de souveraineté sur la Vieille Ville de Jérusalem. Quelques jours plus tard, le 7 juillet le comité du patrimoine mondial décide d’inscrire la Vieille Ville d’Hébron sur la liste de patrimoine mondial Palestinien ce qui inclut le Tombeau des Patriarches.
Toutes ces décisions ont eu le don d’agacer le régime sioniste et son allié américain qui accuse l’organisation d’être « anti-israélienne ». Ces derniers revers sur la scène culturelle internationale ont suscité l’ire des Etats-Unis qui ont décidé avec la bénédiction de Donald Trump de se retirer de l’Unesco. Quelques heures plus tard c’était au tour de l’état sioniste d’annoncer son retrait de l’organisation onusienne devenue selon lui un « théâtre de l’absurde ».

Le département d’Etat a quant à lui justifié sa décision par l’accumulation des arriérés de paiement des Etats membres ainsi que le parti pris anti-israélien persistant de cette organisation. Rappelons qu’en 2011, les Etats-Unis avaient cessé de participer à son financement après l’admission de la Palestine parmi les Etats membres.
Cependant, si le retrait américain ne sera effectif qu’à compter du 31 décembre 2018, Washington conserve son statut d’observateur au sein de l’Unesco ce qui lui permettra ainsi de garder un œil sur la protection du patrimoine mondial et de pouvoir réagir le cas échéant.

Irina Bokova, la directrice général de l’Unesco a « profondément » regretté la décision des Etats-Unis assurant que ses missions répondent « aux préoccupations du peuple américain ».

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