Le monde devriendrait-il totalement fou ? Comment alors expliquer la décision de ce juge américain qui vient d’accorder à un violeur la garde de l’enfant issu de son viol sur une fille âgée de 12 ans ?

Pourtant la demande de garde partagée ne vient pas du violeur, ce dernier après avoir écopé d’une peine d’un an de prison pour avoir séquestré et violé la fillette en 2008, vient d’être mis au courant de sa paternité par le juge. Que s’est-il passé dans l’esprit du juge lorsque la jeune mère aujourd’hui âgée de 20 ans a sollicité l’aide sociale pour élever son enfant ?
Le juge s’est-il dit que le père serait le plus à même de l’aider ? Peut-on imaginer pire scénario ?
L’avocate de la victime, Rebecca Kiessling n’en revient toujours pas, la décision du juge qu’elle qualifie d’ « insensée » la choque au plus haut point.
L’enfant âgé de 8 ans n’est certainement pas au courant qu’il est issu d’un viol, comment lui expliquer la présence de ce «père» dont il ne soupçonnait même pas l’existence ?

Une proximité que la victime redoute, surtout que: « Le juge a donné l’adresse de la victime à son violeur, a ordonné que son nom soit inscrit sur le certificat de naissance, tout cela sans le consentement de la mère et sans lui laisser la possibilité de s’expliquer », explique Rebecca Kiessling au média The Detroit News.
Le comble de l’horreur, la mère de l’enfant va devoir déménager pour se rapprocher du domicile du père pour que ce dernier puisse se soumettre à la décision du juge.

Christopher Mirasolo, le violeur âgé de 27 ans a bénéficié de la clémence de la justice qui l’a condamné à seulement un an de prison, au lieu des 25 ans requis dans pareille situation, pour le viol de la victime suite à un arrangement avec le juge.
« On a dit [à la victime et à la famille] que les délinquants sexuels qui commettent leur premier délit ne sont pas envoyés en prison parce qu’ils en sortent plus mauvais », raconte l’avocate de la victime.
Après avoir purgé sa peine, Mirasolo a pourtant récidivé en 2010. Il a agressé sexuellement une autre jeune fille âgée de 13 ans. Après avoir passé quatre ans en détention, il lui a été formellement interdit de fréquenter des enfants de moins de 17 ans et de se trouver à proximité d’écoles.
Cette décision n’a pourtant pas empêché le juge de lui accorder la garde de son enfant.

L’avocat de Mirasolo précise que son client n’a jamais rien demandé. « Cela a été décidé par un procureur. Je ne sais pas ce qu’il va faire à propos de cet enfant. Nous allons devoir en parler ».
Christopher Mirasolo est toujours en liberté conditionnelle et fait partie du fichier des agresseurs sexuels. Le verdict est dénoncé par la victime et son avocate qui vient de lancer une procédure de protection contre le père.

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