À Metz, la rue du Rabbin Elie Bloch a été fermée à la circulation le mercredi 4, jeudi 5, vendredi 13 et samedi 14 septembre de 18h à 21h pour cause de fêtes juives.

Par conséquent, la fermeture de la rue a provoqué de grosses perturbations pour les usagers qui ont dû improviser des circuits différents pour arriver au travail. Toute la zone a été touchée occasionnant de nombreux retards.

Cette initiative illustre parfaitement le deux poids deux mesures que l’Etat français applique sur la population musulmane du pays. On se rappelle encore fortement l’épisode des «prières de rue» à la Goutte d’or à Barbès qui avaient choquées l’opinion publique. On avait eu droit à un parallèle très intéressant avec l’occupation nazie et la Oumma avait été traitée «d’envahisseurs».

Tous les politiques qui avaient jugé bon d’intervenir sur ces prières de rue dues au manque de place dans les mosquées ne se sont pas manifestés à Metz bien que le principe de laïcité ait été bafoué. On assiste clairement à une stigmatisation des musulmans dans un double discours qui ne vise qu’eux.

Le sujet n’est pas d’interdire aux juifs de pouvoir fêter dignement leurs fêtes, au contraire, c’est un bel exemple de tolérance et de respect vis à vis de citoyens français qui souhaitent vivre leur foi en toute liberté. Cette hypocrisie devient alors évidente lorsque la comparaison est faite avec les fidèles de l’Islam. L’islamophobie n’est pas un mythe mais bel et bien une réalité au sein même des politiques.

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