Walid al-Mouallem, est un homme politique syrien. Il est ministre des Affaires étrangères depuis le 11 février 2006, reconduit au sein du gouvernement Adel Safar. Il fut auparavant ambassadeur de son pays aux États-Unis.

S’en prendre à la Syrie n’est pas une mince affaire. Nous avons deux options : soit nous rendre, soit nous défendre avec les moyens dont nous disposons. La seconde solution est la meilleure : nous nous défendrons.

Le vice-président du Conseil des ministres et ministre des Affaires étrangères et des Expatriés, a confirmé que les relations de la Syrie avec la Fédération de Russie sont indétrônables et que ces visites mutuelles ne font que les faire perdurer.

Lors de sa visite à Moscou à la tête d’une délégation pour participer à la 12ème réunion du« Comité mixte syro-russe pour la coopération commerciale, économique et scientifique», Mouallem a qualifié d’importantes ces réunions qui à l’avenir donneront des projets mis en œuvre par des sociétés russes en Syrie.

Pour lui, il y a toujours ceux qui exploitent le terrorisme et s’en servent comme outil de pression pour imposer leurs volontés aux peuples et gouvernements qui refusent les diktats étrangers et tiennent à leur autodétermination nationale.

Le cas le plus évident est son pays où sont arrivés des dizaines de milliers de terroristes originaires de plus d’une centaine de pays, grâce au soutien et à la couverture d’États désormais connus de tous.

Et ce sont ces mêmes États qui contestent a la Syrie le droit de défendre son peuple contre ces terroristes, présentés comme des «combattants de la liberté», alors que d’autres se plaisent à les nommer «opposition syrienne armée». Cette logique ne peut que renforcer le terrorisme.

La loi «César» qui impose de nouvelles mesures coercitives américaines contre le peuple syrien rentre dans cette logique. Elle fait partie d’une politique américaine qui n’est pas pratiquée uniquement en Syrie, mais même contre ses alliés et amis.

Mouallem a indiqué que Washington utilise le réseau terroriste Daech pour justifier son occupation des puits de pétrole syriens.

En effet, c’est l’armée syrienne qui a combattu Daech et tous nos habitants de la région de Jazeera connaissent l’ampleur des sacrifices consentis par l’armée.

Le ministre dénigre les prétextes des israéliens pour lancer des attaques contre la Syrie, comme la Turquie le fait avec les Kurdes et les Etats-Unis avec Daech,

Ce sont tous de faux prétextes pour commercialiser son agression contre la Syrie avec les Etats Unies.

Concernant une réunion possible avec une délégation turque à Moscou,

A la lumière de la présence d’une occupation turque des territoires syriens, nous devons toujours réfléchir à la faisabilité de la réunion, cela conduira-t-il à la libération des territoires de l’occupation turque, ou c’est juste une réunion.

Pour lui, le régime turc n’a pas rempli ses obligations en vertu de l’accord turco-russe sur la région de Jazeera syrienne, et donc l’option militaire reste possible face à la politique agressive turque.

La Syrie n’est prête à faire aucune concession.

Si nous voulons faire des concessions, la crise en Syrie ne se serait pas poursuivie pendant toutes ces années. Il est inconcevable que nous progressons sur le terrain et réalisons des victoires et que nous faisions des concessions.

Le processus de reconstruction en Syrie déjà en bonne voie ne fera que s’accélérer dans l’avenir, Il espère un retour rapide des déplacés syriens malgré les freins que posent les pays occidentaux, qui les utilisent comme une arme politique contre l’Etat syrien.

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