L’histoire touchante de cette septuagénaire algérienne, balayeuse des rues, nous est narrée à travers un magnifique et touchant sujet réalisé par AJ+ français et diffusé sur les réseaux sociaux.

Je balaie les rue, ici, depuis 15 ans. C’est dur de gagner son pain. Oui, la vie est dure mais pour manger et boire, c’est comme ça.

, se résigne Fatiha Masqalji
Pour survivre, Fatiha, 73 ans, nettoie les rues de Chalghoum Laïd, une petite ville du nord-est de l’Algérie.

Je me suis mariée à Annaba en 1969 et ils m’ont mariée à un homme qui avait presque 40 ans alors que j’en avais 22. Je suis restée six ans et j’ai divorcé.

raconte-elle.
Fatiha a vécu presque toute sa vie seule.
« Quand j’étais plus jeune, je travaillais dans la capitale, j’étais vendeuse aux Galeries algériennes. Ils [mes parents] m’ont mariée puis ils sont morts et je suis restée seule comme avant. »

Elle a quitté son travail à Alger et s’est installée à Chelghoum Laïd. Sa vie n’a pas été facile mais elle garde sa fierté.

Le jour où je suis venue de la capitale, j’ai vécu dans la rue.

Fatiha vit dans une chambre modeste, mise à disposition par la mairie. Elle reçoit un peu d’argent chaque mois pour son travail.

Balayer les rues me suffit pour manger, boire, m’habiller et acheter des médicaments contre la douleur et la fièvre. Dieu merci, c’est suffisant pour moi.

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