Hormis son désir affiché de se débarrasser de tous ceux qui ne sont pas français de souche, le parti d’extrême droit prône le «made in France» car selon lui on n’est jamais mieux servi que par soi-même.
Un thème récurrent cher au cœur de Marine Le Pen qui l’a inclus dans son programme de campagne. Rien d’étonnant pour la franco-française qui défend bec et ongles les couleurs nationales.

Pourtant en 2015, le FN est pris en flagrant délit de violation de ses propres règles, car de fabrication française il n’en est pas vraiment question lorsqu’il s’agit d’acheter des produits ayant un bon rapport qualité/prix.
L’histoire avait fait un bad buzz qui a décrédibilisé un peu plus le FN. En septembre 2015, des journalistes de BuzzFeed font une étrange découverte sur les t-shirts commercialisés par le parti d’extrême droite. Ceux-ci sont estampillés «Made in Morocco», étrange pour un parti qui exhorte à acheter français.
Mais deux ans plus tard, l’histoire se répète. Lors du meeting du 1er mai à Villepinte, les t-shirts vendus pour l’occasion indiquent qu’ils sont fabriqués au Bangladesh, un peu loin de nos vertes campagnes.

Le Front national a fait du «Made in France» un argument de campagne en vantant le mérite et le savoir-faire français. Pour la candidate à la présidentielle, se passer des produits étrangers pour acheter français peut sauver les entreprises françaises de la déroute.
« Afin d’assurer la protection des consommateurs et la concurrence loyale, interdire l’importation et la vente de produits provenant de l’étranger qui ne respectent pas les normes imposées aux producteurs français. Soutenir le “fabriqué en France” par un étiquetage obligatoire, clair et loyal sur l’origine des produits et denrées commercialisés en France », clamait-elle récemment.
Malheureusement pour elle, une équipe de BFMTV a déniché le pays où ont été fabriqués les t-shirts à son effigie malgré que ses équipes avaient pris soin de couper l’étiquette au préalable, arguant pour leur défense que « la finition est de France ». Lamentables justifications pour celle qui souhaite imposer si elle est élue une taxe à toutes les entreprises qui feraient de la sous-traitance étrangère.

« Moi comme présidente, ce qui m’importe c’est le travail des Français, je ne suis pas chargée de développer l’emploi chez les voisin », a-t-elle affirmé en mars dernier lors du grand débat. Une promesse qu’elle a apparemment du mal à tenir.

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