A la suite des heurts qui ont eu lieu sur l’esplanade des Mosquées le 11 août dernier, premier jour de l’Aid al-Adha musulman qui a coïncidé avec la fête religieuse juive Ticha Beav, le royaume hashémite a convoqué l’ambassadeur israélien pour dénoncer des « violations » à Jérusalem.

En effet, depuis 1967, la Jordanie responsable des lieux saints musulmans à Jérusalem, supervise l’accord selon lequel les non-musulmans ne sont pas autorisés à prier sur l’esplanade des Mosquées.

Or cette année, lors de la fête juive Ticha Beav qui commémore la destruction des deux temples, le gouvernement israélien a autorisé, après une hésitation, les visites de fidèles juifs sur l’esplanade des Mosquées violant ainsi l’accord passé avec la Jordanie.

Le ministre israélien de la Sécurité intérieure Gilad Erdan a, quant à lui, estimé que cet accord était injuste et qu’il «faudrait le changer pour que les juifs puissent prier dans ce lieu saint», petite phrase n’a pas manqué de susciter la colère des Jordaniens.

Le sujet des relations jordano-israéliennes est particulièrement sensible, déjà, il y a deux ans, la mise en place de portiques de sécurité autour de l’esplanade des Mosquées avait fait l’objet d’une crise entre le gouvernement israélien et le royaume hashémite à l’issue de laquelle le gouvernement israélien avait finalement cédé.

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