Ses déclarations intempestives et ses tweets assassins n’ont pas vraiment aidé le 45e président des Etats-Unis à redorer son blason bien terni par une campagne agressive et raciste.
Une impopularité record qui n’incite pourtant pas Donald Trump à faire profil bas, au contraire toujours sur le pied de guerre, il en rajoute une couche pour la grande satisfaction des médias qui s’en inspirent quotidiennement pour alimenter leurs torchons.
Son aversion de l’Islam et des musulmans n’a échappé à personne, le «Muslim Ban» en est la preuve irréfutable pour ceux qui en douteraient encore.

Il y a quelques temps, le roi du tweet a eu l’indélicatesse de partager sur Twitter plusieurs vidéos islamophobes relayées par un groupe d’extrême droite britannique.
Bien qu’habituée à son comportement totalement incompatible avec sa fonction de président, la première ministre britannique Theresa May a dénoncé « une erreur » de sa part. Un reproche auquel Trump a aussitôt répliqué, exhortant la ministre à se concentrer plutôt sur « le terrorisme radical destructeur à l’intérieur du Royaume-Uni ».
Une réplique cinglante et mal venue au moment où les deux pays tentent une approche après leurs divergences et les tensions qui ont suivies.

Toutefois, habitué des retournements de veste aussi soudain qu’inattendus, Trump a présenté des «excuses» lors d’une interview à ITV. Il a notamment déclaré à propos du mouvement extrémiste Britain First :

Si vous me dites que ce sont des gens horribles, des gens racistes, je m’excuserai certainement si vous souhaitez que je le fasse

De fausses excuses qui pourraient s’expliquer par sa rencontre prévue dans le courant de l’année avec la ministre britannique.
Après avoir taclé la première ministre dans son tweet, Donald Trump a déclaré avec aplomb sur ITV :

J’ai une très bonne relation avec votre Première ministre (…) Je pense qu’elle fait un très bon boulot. Nous avons en fait une très bonne relation bien que de nombreuses personnes pensent le contraire

A l’intervieweur qui lui a fait remarquer que ces retweets ont causé une « grande anxiété et colère » au Royaume-Uni « parce que Britain First est une bande de racistes, fascistes », Donald Trump a répondu: « Je ne savais rien d’eux, je ne sais rien d’eux aujourd’hui à part ce que j’en ai un peu lu ».
En ajoutant sans vergogne avec un air faussement innocent :

Je ne veux pas être impliqué avec des gens comme ça. Je suis la personne la moins raciste que l’on puisse rencontrer

Une déclaration qui sonne étrangement faux…surtout lorsqu’on fait le bilan de sa première année au pouvoir

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