Fier de ses origines et de ses convictions religieuses, le président turc Recep Tayyip Erdoğan ne craint pas de l’afficher publiquement. Musulman dans l’âme et dans la pratique, Erdogan ne tolère pas l’amalgame qui fait le jeu des extrémistes anti-musulmans.
En février dernier, lors d’une rencontre avec la chancelière Angela Merkel, il n’hésite à la recadrer contre l’emploi du terme « terrorisme islamiste » pour désigner les attaques menées par des groupes terroristes.

Sa réponse cinglante ne se fait pas attendre : « l’expression terrorisme islamiste nous peine profondément. Une telle expression ne peut pas être employée, ce n’est pas juste. Car l’Islam et le terrorisme ne peuvent pas être accolés », lui a-t-il dit. Sans oublier d’ajouter : « N’employons pas cela, s’il vous plaît, car tant que cela sera le cas, nous serons obligés de nous y opposer. Si nous restions silencieux, cela reviendrait à l’accepter. Or, moi, en tant que musulman, en tant que président musulman, je ne peux pas l’accepter », a-t-il conclu.

Une prise de position qui tranche avec celle des dirigeants arabo-musulmans plus enclins à l’acceptation sans concession. Pour preuve de son dévouement à l’Islam, le président turc est filmé à de nombreuses reprises psalmodiant les sourates du Coran.
Cet extrait permet de se rendre compte de sa voix exceptionnelle, probable vestige de l’époque ou Erdogan est envoyé par ses parents étudier dans une école religieuse «Imam Hatip» qui forme des imams et des prédicateurs. A l’âge de 16 ans Recep Tayyib va avoir l’immense honneur de remplacer l’imam pour réciter des prières pour les naissances ou organiser des rituels de décès.

Plus tard en 1998, Erdogan est condamné à une peine de 10 mois de prison pour avoir un an plus tôt repris à Siirt dans l’est du pays, une citation du poète nationaliste Ziy Gökalp. « Les minarets seront nos baïonnettes, les coupoles nos casques, les mosquées seront nos casernes et les croyants nos soldats ». Une citation qui lui vaudra d’être accusé d’incitation à la haine.
En 2014 et en 2015, il fait voter de nouvelles lois autorisant le port de signes religieux dans l’administration publique pour les fonctionnaires.

Un comportement qui attise l’hostilité des occidentaux. L’intégration de la Turquie à l’Union européenne est sans cesse renvoyée aux calendes grecques, on se demande bien pourquoi ?

Si vous ne parvenez pas à visionner la vidéo ci-dessous, CLIQUEZ ICI.

 

 

Quand le président turc Recep Erdoğan psalmodie le Coran d’une voix exceptionnelle !
➽ [ SoubhanAllah ]

Publié par SoubhanAllah sur jeudi 16 mars 2017

 

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