Dans la commune de Cuincy dans le Nord de la France, une punition collective a engendré des conséquences dramatiques au sein d’une école primaire.

La Voix du Nord nous rapporte les faits s’étant déroulés le 9 décembre, où trois animateurs, en raison de l’agitation des élèves à la cantine, décident de réprimander les enfants en les faisant sortir et s’allonger sous le préau, à-même le sol glacé. Les élèves ne sont autorisés à se relever qu’après de longues minutes, immobiles.

Le lendemain, l’une des élèves, une fillette de 7 ans, s’est plaint de maux de ventre. Après une forte fièvre et des vomissements, le diagnostic est tombé dimanche: la petite Virginie souffre d’une pneumopathie.

Pendant près de douze jours, la jeune fille est hospitalisée et manquera un mois de cours. La maman, médecin, précise que d’autres enfants sont également tombés malades, à la suite de cette punition.

Interrogée par Europe 1, la mère témoigne de sa colère : « Ce sont des actes vexatoires qui relèvent de la maltraitance ».

La Voix du Nord précise que l’un des trois animateurs a démissionné de son poste, et les deux autres ont été mutés dans d’autres écoles. Le hic : un autre enfant des parents dont la fillette est tombée malade se trouverait dans l’un des établissements d’affectation, ce qui motive la famille à déposer une plainte, jugeant les sanctions « insuffisantes ».

Hélas, ce genre de mésaventures ne date guère d’hier. Les établissements scolaires entraînent les faux pas, les dérapages et les actes odieux à l’égard des enfants. A l’heure où on leur fait subir diverses formes de maltraitances, physiques ou morales (notamment l’accusation farfelue d’ “apologie du terrorisme” ), on redoute fortement de ce qu’il adviendra pour les futures générations à venir…

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