Chine une mosquée sauvagement attaquée par des centaines d’islamophobes - VIDEO

Des centaines d’hommes ont sauvagement attaqué une mosquée dans la province de Hui en Chine. Les individus se sont équipés de marteaux et de pierres notamment pour vandaliser le site.

 

Le Royaume-Uni et le Canada condamnent la «barbarie» 

La Grande-Bretagne et le Canada ont accusé mardi 12 janvier la Chine de violations des droits de l’homme et de « barbarie » contre sa minorité ouïghoure et ont annoncé de nouvelles règles pour interdire les importations de marchandises soupçonnées d’avoir recours au travail forcé.

Les abus étaient « à l’échelle industrielle », a déclaré le ministre britannique des Affaires étrangères, Dominic Raab, dans des commentaires clairement formulés qui ne contribueront guère à améliorer les relations avec Pékin, tendu par sa répression à Hong Kong.

« C’est une barbarie vraiment horrible que nous espérions perdre pour une autre époque, dans la pratique aujourd’hui au moment où nous parlons, chez l’un des principaux membres de la communauté internationale », a-t-il déclaré au Parlement.

« Nous avons le devoir moral de répondre »

L’ambassadeur de Chine auprès des Nations Unies a répondu en avertissant la Grande-Bretagne de ne pas s’immiscer dans ses affaires.

Raab a présenté des plans visant à interdire aux entreprises britanniques de conclure des contrats avec le gouvernement si elles profitent par inadvertance ou délibérément des violations des droits humains des Ouïghours dans la province du Xinjiang, au nord-ouest de la Chine, ou contribuent à ces violations.

Les mesures comprennent également un renforcement de la loi britannique sur l’esclavage moderne afin d’introduire des amendes pour les entreprises ne respectant pas les règles de transparence, l’extension de la loi au secteur public et un « examen urgent » des contrôles à l’exportation dans le Xinjiang.

Cette décision contraste avec un accord commercial de décembre entre l’Union européenne et la Chine, qui a approuvé des investissements majeurs et ouvert le marché chinois au bloc de 27 membres.

Cet accord a été critiqué en raison des allégations généralisées de travail forcé dans les chaînes d’approvisionnement chinoises et a mis l’UE en décalage avec des partenaires partageant les mêmes idées, notamment les États-Unis, l’Australie et la Grande-Bretagne, qui ont tous cherché à vérifier les ambitions de la Chine.

Le Canada a suivi l’exemple de la Grande-Bretagne et a annoncé une interdiction similaire sur les marchandises soupçonnées d’être fabriquées à l’aide du travail forcé au Xinjiang.

 

 

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