Maroc La grand-mère dément les accusations de torture et de viol sur la petite Imane - VIDEO

L’affaire de la petite Imane de Fès au Maroc fait le tour de la toile. Sa vidéo, dans laquelle elle raconte les détails sordides sur les violences sexuelles et physiques perpétrées, selon elle, par son oncle, sa grand-mère et un voisin, ont entraîné une vague de soutien et d’indignation sur les réseaux sociaux. 

Sa grand-mère a étonné l’opinion publique marocaine en réagissant rapidement face aux accusations publiques de sa petite fille.

 

 

« Je suis la grand-mère d’imane. Cette fille je ne lui ai rien fait. Je n’ai jamais rien fait et je le jure par Allah. J’espère que le tribunal rendra justice. »

« Tout cela n’est que mensonge. Cette enfant trainait tard dans la rue, parfois elle revenait avec des bleus. Il faut lui demander ce qu’il lui est arrivé dehors. Je n’ai plus aucun lien avec son père, ni la femme de son père ou même l’enfant. »

« Ma petite fille fuguait de chez son père pour se réfugier chez moi. Son ère venait à chaque fois la récupérer. Mon erreur est peut-être de pas m’être interposée. Mais il disait que c’était ses filles, qu’elles devaient être auprès de lui. »

« Avec cette histoire, je ne sais pas ce que cherche cette enfant. Quel est son but ? Je n’ai jamais fait ca. Allah est le meilleur des garants ! » affirme la dame accusée par sa petite fille.

Acquittement

La préfecture de police de Fès a indiqué dans un communiqué que les agressions sexuelles relatées dans la vidéo de la jeune Imane remontent à janvier 2020, indique Medias 24.

“L’oncle et le voisin ainsi que deux femmes suspectées d’être impliquées dans cette affaire ont fait l’objet d’une enquête judiciaire et ont été présentés devant la justice. En attendant la décision judiciaire, la jeune Imane avait été placée dans un centre de protection de mineures”, indique le communiqué, qui ne confirme pas l’issue de la procédure judiciaire (acquittement de l’oncle et de la grand-mère et emprisonnement du voisin et de sa mère).

Quant aux photos sur lesquelles la jeune fille a l’air d’avoir subi des violences physiques, la DGSN annonce avoir auditionné la concernée qui ne présentait aucune blessure apparente. Cela dit, “la date et les circonstances de ces faits seront déterminées à travers une enquête”, poursuit le même communiqué.

 

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