Un leader des Gilets jaunes appelle à « tuer » le gouvernement ce lundi 11 mai

Un leader des Gilets Jaunes, Christophe Chalençon, a appelé à « verrouiller Paris » lors du démarrage du déconfinement. D’ailleurs, il annonce ainsi que les manifestations pourraient reprendre dès la fin du confinement.

Le leader s’est exprimé dans une vidéo

C’est dans une vidéo publiée sur Twitter, qu’il a pu prendre la parole :

ALERTE !⚠️
Le gilet jaune Christophe Chalençon menace de faire tomber la république lundi !
« Nous allons assiéger Paris lundi jour du déconfinement,avec d’anciens généraux qui préparent le plan pour verrouiller Paris »?#GiletsJaunes @prefpolice @Place_Beauvau @SICPCommissaire pic.twitter.com/iSSJ7B5nV1

— Lilly (@lillyandthepics) May 8, 2020

«Nous allons monter lundi à Paris», a-t-il annoncé. De plus, il a ajouté que «certains généraux que nous avons appelés» étaient aux côtés des manifestants.

Et d’ajouter :

«Nous allons lever des armées citoyennes, des légions citoyennes: une de l’Alsace, une de la Bretagne, une des Pyrénées et une de la Provence et des Alpes.»

En parlant du pouvoir, il explique qu’il compte se rendre à Paris «sans attendre que la bête qui est aujourd’hui touchée puisse se redresser et se relever.». Parlant ainsi du «pouvoir politique qui asservit le peuple».

Toujours au sujet du gouvernement, le leader s’exclame :

«Nous allons lui mettre le dernier coup de dague et le tuer.»

«Aujourd’hui, l’organisation des Gilets Jaunes, qui a été le fer de lance, doit être la puissance qui va structurer le mouvement pour monter ces quatre armées. Lundi, nous devons monter sur Paris et nous allons monter sur Paris. Nous allons assiéger Paris, nous allons verrouiller Paris.», a-t-il lancé dans la vidéo.

Selon le leader des gilets jaunes, le pays est « proche du chaos » et qu’une « transition politique » est nécessaire. Pour lui, le Président de la République et son gouvernement doivent démissionner.

De plus, il donne son avis sur le poste de premier ministre. Pour lui, ce dernier doit être remplacé par « trois personnes d’autorité ». Il s’agirait de trois généraux devant composer le gouvernement de transition.

Enfin, il ajoute qu’une nouvelle constitution devra être élaborée « en vue de l’avènement de la première démocratie ».