Parmi les migrants qui peuplent la capitale, des jeunes marocains ont dernièrement fait le buzz sur les réseaux sociaux. Malheureusement pas de la manière espérée, on peut notamment voir sur une photo qui a fait le tour du net, des mineurs marocains dormant dans des machines à laver à Paris.

Pour échapper au froid glacial des nuits hivernales, les jeunes sans-papiers n’ont trouvé d’autres endroits que de squatter ce lieu pour le moins insolite mais au demeurant chaud.
Le cliché partagé de nombreuses fois a fait réagir les internautes dont une française de 53 ans qui a été émue par la situation de ces adolescents recroquevillés ou allongés dans les machines à laver.

« C’est la première fois que je voyais ça en douze ans. Ça m’a touchée, j’ai trouvé choquant de voir ces jeunes migrants, dont au moins l’un dormait, dans cette situation. Quand j’ai montré cette photo à mon entourage, on m’a conseillé de la diffuser sur les réseaux sociaux, car elle est frappante », a-t-elle confié au Parisien.
Les jeunes marocains âgés entre 9 et 17 ans errent depuis des mois dans le quartier de la Goutte d’Or à Paris. Sans domicile, sans ressource, ils sont livrés à eux-mêmes et pour se nourrir ils sont contraints de voler.
Une situation évidemment mal vécue par les habitants du quartier qui voient d’un mauvais œil l’arrivée de cette bande de jeunes à la recherche du moindre endroit pour passer la nuit.

« Ils sniffent de la colle et agressent nos employés. Certains clients n’osent plus venir, le chiffre d’affaires de cette laverie a été divisé par quatre », déplore la propriétaire des lieux, Nathalie Humbert, citée par Le Parisien.
D’après cette gérante : « Ils ne font pas que dormir dans les machines, ils y font leurs besoins. Et la police? Ils disent qu’ils ne peuvent rien faire contre eux ». Selon certains, les jeunes refuseraient l’aide proposée par les autorités, sans doute par peur d’être renvoyés chez eux.

La photo publiée sur les réseaux sociaux a donné lieu à toutes sortes de réactions, certains prônant la solidarité pour ces adolescents en demandant comment leur venir en aide, tandis que d’autres ont un avis plus tranché, exhortant qu’ils soient « renvoyés chez eux. »

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