
Le gouvernement britannique est accusé d’avoir « menti » au sujet de ses exportations d’armes vers Israël, après qu’une nouvelle enquête a révélé que des milliers d’articles militaires, dont des munitions et des pièces de véhicules blindés, ont été envoyés à Israël malgré une interdiction officielle d’exportation. Ces révélations ont suscité l’indignation, avec des appels à une enquête complète et la possibilité de démissions.
Ces conclusions proviennent d’une analyse approfondie des données d’importation israéliennes réalisée par le Palestinian Youth Movement, Progressive International et Workers for a Free Palestine, rapportée par The Guardian. Cette recherche contredit les assurances répétées du ministre des Affaires étrangères David Lammy, qui affirmait que les exportations d’armes britanniques vers Israël étaient « de nature défensive » et ne contribuaient pas à la guerre en cours à Gaza.
En septembre 2024, le gouvernement travailliste dirigé par Keir Starmer avait suspendu 29 licences d’exportation d’armes en raison de craintes qu’elles puissent être utilisées en violation du droit international humanitaire. Toutefois, cette suspension a laissé en vigueur plus de 200 licences, dont une exemption controversée pour les équipements liés au programme de chasseurs F-35, invoquant la sécurité nationale et les obligations de maintien des chaînes d’approvisionnement de l’OTAN.