
Le ministère saoudien des Affaires étrangères a déclaré dimanche dans un communiqué : « Le Royaume condamne et dénonce la décision de l’entité d’occupation ‘israélienne’ de suspendre l’aide humanitaire à Gaza, l’utilisant comme un outil de chantage et de punition collective. »
De même, le ministère égyptien des Affaires étrangères a affirmé dans un communiqué qu’il « condamne fermement la décision d’’Israël’ de bloquer l’aide humanitaire et de fermer les points de passage utilisés pour les efforts de secours. »
Le ministère a souligné que « ces actions violent de manière flagrante l’accord de cessez-le-feu, le droit international humanitaire, la Quatrième Convention de Genève et tous les principes religieux. »
L’Égypte a insisté sur le fait qu’« il n’existe aucune justification, condition ou raison permettant d’utiliser la famine et le siège comme une arme contre des civils innocents, en particulier pendant [le mois sacré musulman de] Ramadan. »
Le Caire a appelé la communauté internationale à « assumer ses responsabilités pour mettre fin à toutes les pratiques illégales et inhumaines visant les civils et à condamner les tentatives d’utiliser des vies innocentes comme levier politique. »
De son côté, le ministère jordanien des Affaires étrangères a fermement condamné la décision d’’Israël’ de couper l’aide à Gaza, la qualifiant de « violation flagrante du droit international et de la Quatrième Convention de Genève sur la protection des civils en temps de guerre. »
Le porte-parole du ministère, Sufyan Qudah, a déclaré : « La décision d’’Israël’ constitue une grave violation de l’accord de cessez-le-feu et risque de raviver le conflit à Gaza », soulignant qu’« ‘Israël’ doit cesser d’utiliser la famine comme une arme contre les Palestiniens et les civils innocents, en particulier durant le mois sacré du Ramadan. »
Pour sa part, le ministère qatari des Affaires étrangères a réaffirmé son « rejet catégorique de l’utilisation par ‘Israël’ de la nourriture comme une arme de guerre à Gaza et de l’affamement des civils », appelant la communauté internationale à faire pression sur ‘Israël’ pour garantir l’entrée sûre, durable et sans entrave de l’aide dans toutes les régions de Gaza.
En réponse à la suspension de l’aide, le Hamas a qualifié cette mesure de « chantage odieux, crime de guerre et coup flagrant porté à l’accord de cessez-le-feu. »
Le groupe de résistance palestinien a exhorté les médiateurs et la communauté internationale à « faire pression sur l’occupation ‘israélienne’ et à mettre fin à ses actions punitives et immorales contre plus de 2 millions de personnes à Gaza. »