S’exprimant mercredi, la vice-présidente du gouvernement espagnol et ministre du Travail, Yolanda Díaz a également appelé à des sanctions immédiates contre l’entité d’occupation « israélienne« , et a exhorté à l’application rapide de l’embargo sur les armes approuvé par le Parlement à l’encontre de cette entité.
« Dans les guerres, la famine est l’un des outils utilisés, et c’est exactement ce que fait Netanyahu aujourd’hui », a-t-elle déclaré, soulignant l’urgence d’une action internationale.
« Il faut imposer des sanctions à « Israël », l’entité génocidaire qui commet un massacre à Gaza sous les yeux du monde entier. »
Ces propos interviennent un jour après que le Parlement espagnol a adopté une motion non contraignante, surnommée « loi Gaza« , visant à imposer automatiquement un embargo sur les ventes d’armes aux parties reconnues coupables de crimes contre l’humanité par les tribunaux internationaux.
Cette initiative cible directement l’entité « israélienne » en réponse au génocide qui frappe Gaza depuis octobre 2023.
En avril, le gouvernement espagnol a annulé unilatéralement un contrat de 6,6 millions d’euros portant sur l’achat de munitions auprès de l’entreprise « israélienne » IMI Systems.
Cette décision est intervenue sous la pression de partenaires de coalition, dont le parti Sumar de Yolanda Díaz, qui avaient dénoncé ce contrat comme contraire à l’engagement de l’Espagne d’arrêter le commerce d’armes avec l’entité dans le contexte du génocide.
En réaction à la guerre génocidaire menée par l’entité « israélienne » et à ses tactiques de famine et de blocus contre Gaza, plusieurs pays, dont l’Espagne, ont entamé une révision de leurs relations diplomatiques et commerciales avec cette entité.
Parmi eux, le Royaume-Uni a récemment suspendu les négociations de libre-échange avec l’entité et imposé des sanctions à certains colons illégaux.
L’Union européenne a également convenu d’examiner son accord de coopération avec l’entité au regard des violations des droits humains à Gaza.