L’Etat hébreu sioniste a commencé, en 2002, a érigé une barrière, composée de blocs de béton de plusieurs mètres de haut, pour selon lui se protéger des incursions de Cisjordanie en pleine vague d’attentats palestiniens au cours de la deuxième Intifada (2000-2005).

La Cour internationale de justice a d’ailleurs déclaré illégale sa construction en 2004.

Pour les Palestiniens, cette barrière est l’un des symboles les plus honnis de l’occupation israélienne.

Banksy est le pseudonyme d’un artiste britannique connu pour son art urbain engagé et également comme peintre et réalisateur.

L’artiste britannique pro-palestinien, a livré une nouvelle œuvre politique, critiquant le mur qui sépare l’Israël de la Cisjordanie.

L’artiste de rue britannique expose depuis vendredi 20 décembre dans un hôtel de Bethléem, en Cisjordanie occupée, Une crèche emmurée, «La Cicatrice de Bethléem».

La crèche a été présentée vendredi. Celle-ci est exposée dans l’hôtel Walled-Off, ouvert en 2017 dans la ville palestinienne par Banksy et dont les chambres donnent sur le mur érigé par l’État hébreu et qui empiète en Cisjordanie.

Des tags appelant à la paix et à l’amour, servent d’arrière-plan à la crèche. L’impact d’un obus sur le mur fait penser à une étoile au-dessus des personnages : Marie, Joseph et Jésus, entourés d’une vache et d’un âne.

Avec cette œuvre, Banksy contribue, à sa manière, à faire réfléchir à l’occupation sioniste en terres palestiniennes pendant les festivités de Noël qui auront lieu la semaine prochaine à Bethléem, ville où est né Jésus selon la tradition chrétienne.

Pour le directeur de l’hôtel Wissam Salsaa,

La cicatrice de Bethléem » symbolise une « cicatrice de la honte ». « Le mur symbolise la honte pour tous ceux qui soutiennent ce qu’il se passe sur notre terre, tous ceux qui soutiennent l’occupation illégale » par Israël de la Cisjordanie, depuis 1967.

Lieu de protestation et terrain d’expression politico-artistique, le mur de la honte inspire Banksy dès 2005.

Il avait alors peint neuf pochoirs, dont une échelle posée sur le mur ou une petite fille emportée par des ballons, voulant mettre en évidence l’impact du mur sur la vie des Palestiniens.

En 2007, il réitère en dévoilant la peinture d’une fillette fouillant au corps un soldat israélien les bras en l’air, son fusil posé à côté de lui.

L’an dernier, il dessine un mirador transformé en manège pour enfant.

Visitez la Palestine. L’armée israélienne l’a tellement aimé qu’elle ne l’a jamais quitté.

Banksy réussit à diffuser la voix des Palestiniens dans le monde à travers l’art.

C’est une façon formidable et différente de parler de Bethléem […] et crée un nouveau modèle de résistance grâce à cet art.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît tapez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici