Une première victoire aurait-elle vue le jour en cette fin d’année ? Une victoire au goût amère, certes !
Après des années, de présence dans la “sainte” liste des organisations terroristes interdites par l’union européenne, le Hamas peut savourer le rétablissement d’une justice bien méritée.

Le Hamas seul à défendre un peuple opprimé, par le joug d’un état sioniste, sans état d’âme, est resté envers et contre tout actif face à un ennemi, comptant parmi l’armée la plus puissante du monde, surarmée, surentrainée, équipée des dernières technologies de pointes.
Seule résistance à l’apathie du monde arabe, le Hamas n’a jamais accepté de plier, de baisser l’échine devant l’entité terroriste.

De longues années de mise à l’écart, de gel de ses avoirs, ne l’ont pas empêché de garder la tête haute et de poursuivre son combat.
Aujourd’hui, un vice de procédure a contraint la justice européenne à rendre justice. Une justice « à l’arrachée ». La cour de justice a cru utile d’ajouter que cette annulation de la liste « n’implique aucune appréciation de fond sur la question de la qualification du mouvement Hamas de groupe terroriste ».
La pilule a du mal à passer et va être d’autant plus difficile à digérer pour les israéliens.

Le Hamas, qui contestait, a saisi le Tribunal, qui a enfin fini par se rendre à l’évidence, son inscription sur la liste est fondée « non pas des faits examinés et retenus dans des décisions d’autorités nationales compétentes, mais sur des imputations factuelles tirées de la presse et d’internet ». L’avocate, du mouvement, s’est dite très satisfaite de la décision.
Par contre, le tribunal n’a pas retenu l’argument du Hamas qui soutient qu’il ne peut être inscrit en tant qu’organisation terroriste, « car il est un gouvernement légitimement élu ».

Elu démocratiquement le 26 janvier 2006, le Hamas a remporté haut la main, les élections législatives palestiniennes. Mais ces détracteurs occidentaux, en ont décidé autrement. Faisant « fi » du droit au libre arbitre du peuple, ils ont bloqué les aides financières sans lesquelles les palestiniens ne peuvent survivre, face au blocus imposé par l’état sioniste, et ont renforcé la position de Mahmoud Abbas en levant les sanctions financières et diplomatiques, dès sa prise de pouvoir au détriment du Hamas.

Tel un pantin manipulé par l’occident et Israël, Abbas est revenu rampant se soumettre aux ordres édictés par ses « supérieurs ». En l’absence d’un interlocuteur déterminé et valable le sort des palestiniens restera, pour quelques temps encore, bien incertain…

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