Suite à la condamnation d’un étudiant de 22 ans pour homosexualité, les associations remuent ciel et terre afin de faire abroger la loi de l’article 230 du code pénal, instituée en 1913, stipulant que « la sodomie, si elle ne rentre dans aucun des cas prévus aux articles précédents, est punie de l’emprisonnement pendant trois ans ».

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« La Tunisie étant un pays signataire de la déclaration universelle des droits humains, des pactes des droits de l’Homme et de la convention de lutte contre la torture, ces pratiques sont une atteinte aux droits humains ainsi qu’aux droits garantis par la constitution tunisienne », défend l’Association tunisienne de défense des libertés individuelles, l’Association tunisienne de promotion du droit à la différence, Mawjoudin, Damj, Chouf, Without restrictions et Arken dans un communiqué commun.

Ces associations viennent de recevoir un soutien de poids, celui de Mohamed Salah Ben Aïssa, le ministre de la Justice. « Le problème, c’est l’article 230 » , a déclaré Mohamed Salah Ben Aïssa sur la radio Shems FM lundi 28 septembre. « Après l’adoption de la nouvelle Constitution, il n’est plus admis de violer les libertés individuelles, la vie privée et les choix personnels, même sexuels », a expliqué le ministre.

Pour sa part, l’ONG internationale Human Rights Watch (HRW) exige la libération du jeune homme.

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