Khaled Al-Zahrani a déclaré qu’il s’était servi d’un stylo de taille standard de demi-millimètre et utilisait une gomme ou une fine aiguille pour effectuer des corrections lorsque nécessaire, bien qu’il ait été minutieux pour minimiser les erreurs autant que possible.
Khaled Al-Zahrani a partagé avec Arab News que l’expérience a été à la fois exigeante et humble, nécessitant une précision exceptionnelle et une concentration sans faille, car la copie du Coran ne laissait aucune marge d’erreur.
MAKKAH : À une époque de changements technologiques rapides et de traditions en évolution, certains individus incarnent encore la dévotion constante à l’artisanat et le pouvoir silencieux de la créativité.
Parmi eux se trouve Khaled Al-Zahrani, un enseignant à la retraite, qui a transformé sa retraite en un voyage d’accomplissement en réalisant un rêve qu’il nourrissait depuis ses années universitaires : copier l’intégralité du Saint Coran à la main dans sa propre écriture.
Khaled Al-Zahrani, qui approche des 60 ans, nourrit une passion de longue date pour la calligraphie arabe, en particulier les écritures naskh et ruq’ah. Il rêvait de recopier à la main le Saint Coran depuis ses années universitaires. Cependant, les exigences du travail et de la vie quotidienne ont retardé son ambition jusqu’à ce que la retraite lui donne enfin l’opportunité de réaliser son rêve.
Khaled Al-Zahrani a partagé avec Arab News que l’expérience a été à la fois exigeante et humble, nécessitant une précision exceptionnelle et une concentration sans faille, car copier le Coran ne permettait aucune erreur.
• Il a expliqué que cette expérience avait renforcé son lien avec le Coran, approfondissant sa connexion à son message tout en lui inculquant un profond sens de responsabilité envers la sanctité des mots qu’il transcrivait.
Il a expliqué que son voyage avait véritablement commencé lorsqu’un ami lui avait présenté l’initiative « Le Coran à la main », qui fournit des copies vierges du Coran pour une transcription personnelle. Inspiré, il a acheté deux copies et a entrepris son projet.
Khaled Al-Zahrani a partagé avec Arab News que l’expérience avait été à la fois exigeante et humble, nécessitant une précision exceptionnelle et une concentration sans faille, car copier le Coran ne permettait aucune erreur.
Il transcrivait minutieusement environ deux à deux pages et demie par jour, comptant les lettres pour garantir une mise en page équilibrée et éviter d’ommettre des versets.
Il a commencé par la Sourate Al-Zalzalah comme test de ses capacités et, après l’avoir terminée, il a gagné en confiance pour aller de l’avant, malgré le profond respect qu’il ressentait en entamant la longue Sourate Al-Baqarah.
Khaled Al-Zahrani a déclaré qu’il s’était appuyé sur un stylo standard de demi-millimètre et utilisait une gomme ou une fine aiguille pour effectuer des corrections lorsque cela était nécessaire, bien qu’il fût méticuleux pour minimiser les erreurs autant que possible.
Il a expliqué qu’il avait dû se consacrer entièrement à ce travail, il a donc décidé de s’isoler chez lui pendant six mois en évitant toutes les distractions et les visites sociales afin de terminer l’écriture du Saint Coran dans des conditions qui l’aideraient à se concentrer et à atteindre son objectif.
Khaled Al-Zahrani a déclaré que son projet était resté dans l’ombre jusqu’à ce qu’un proche le filme en train d’écrire et poste la vidéo dans un groupe WhatsApp familial. La vidéo est rapidement devenue virale, attirant une large admiration et une attention considérable.
Il a ajouté que bien qu’il ait reçu de nombreuses demandes pour des interviews médiatiques, il avait choisi de les reporter jusqu’à ce qu’il ait entièrement terminé le Coran, soulignant qu’une tâche d’une telle importance nécessitait une concentration totale et ne pouvait souffrir de distractions.
Khaled Al-Zahrani a déclaré que sa transcription du Coran était bien plus qu’une poursuite artistique ou un projet personnel : c’était un profond voyage spirituel qui l’a conduit à une contemplation intense des versets de Dieu et de leur signification. Chaque lettre qu’il écrivait résonnait en lui, comme s’il vivait et interagissait avec les mots eux-mêmes.
Il a expliqué que cette expérience avait renforcé son lien avec le Coran, approfondissant sa connexion à son message tout en lui inculquant un profond sens de responsabilité envers la sanctité des mots qu’il transcrivait.
Il a également exprimé l’espoir que son travail inspirerait les jeunes générations à se reconnecter avec l’art de la calligraphie arabe, non seulement comme une quête esthétique mais aussi comme un moyen puissant de se rapprocher du Coran et de le honorer.
Khaled Al-Zahrani croit que son expérience lui a enseigné des leçons profondes sur la patience et la persévérance, qualifiant cela de l’un des chapitres les plus significatifs de sa vie.
Il a exprimé l’espoir que son histoire inspirerait d’autres personnes ayant des rêves longtemps retardés à franchir le premier pas pour les réaliser, peu importe combien cela peut sembler tard, prouvant qu’avec une détermination sincère, les rêves peuvent en effet devenir réalité.