Dans l’émission de TMCYann Barthès et Salhia Brakhlia ont reçu Assa Traoré, afin d’évoquer les violences policières en France et d’honorer la mémoire de son frère, Adama Traoré, en 2016, après une interpellation par les forces de l’ordre.

Assa Traoré, membre du comité « Justice pour Adama », a donc pu défendre ses arguments, mais s’en est aussi pris à la journaliste Salhia Brakhlia, pour un sujet diffusé quelques jours plus tôt.

Assa Traoré avait déclaré au micro de Paul Gasnier :

« La France est pire que les Etats-Unis. En tout cas, dans l’affaire de George Floyd, les policiers ont été limogés. En France, les policiers sont récompensés et médaillés par le ministre de l’Intérieur« .

La jeune femme avait alors sous-entendu que les gendarmes impliqués dans la mort de son frère avaient été récompensées par les autorités françaises après les faits.

Le 3 juin, toujours dans « Quotidien », Salhia Brakhlia avait vérifié cette information.

« Six gendarmes ont bien été décorés en 2017 par le préfet à Beaumont-sur-Oise, ville où a été interpellé Adama Traoré. Ils ont reçu une médaille (…) mais il ne s’agissait pas des gendarmes mis en cause dans l’affaire Traoré, qui sont eux des gendarmes à l’Isle-Adam et toujours en poste pour le moment« , avait ainsi précisé la journaliste.

« Si vous aviez fait votre travail correctement »

« La journaliste, madame Salhia, vous avez dit que les gendarmes (mis en cause dans l’affaire Traoré, ndlr) n’ont pas été récompensés… Vous avez eu tort ! Vous avez eu tort madame, si vous aviez fait votre travail correctement, ou cherché les informations nécessaires… » a ainsi lancé Assa Traoré avant de citer l’exemple d’un des gendarmes qui aurait eu « une promotion (…) un travail où il a été promu. » lance Assa Traoré.

Des arguments qui ont fait bondir Salhia Brakhlia

« Pardon je me permets juste de rectifier, ce n’était pas une récompense, c’était une visite pour Bruno Le Roux et effectivement, les gendarmes mis en cause n’ont pas été médaillés comme vous l’aviez dit. Donc on a fait les vérifications ».

Pas convaincue pour autant, Assa Traoré a poursuivi en demandant ses sources à la journaliste, à savoir le ministère de l’Intérieur et les autorités compétentes. Des « vérifications qu’il faudra approfondir parce que quand on vient sur le plateau de Quotidien et qu’on apporte la parole des gendarmes… » a alors fait la leçon Assa Traoré avant d’affirmer de nouveau que les forces de l’ordre en question auraient bien été récompensées. Mais Salhia Brakhlia n’en démord pas, « Il n’y a pas de récompenses…« 

« On ne prend pas la parole de tel ou tel camp, on essaie de faire notre travail au mieux, correctement, et Salhia le fait correctement » tranche Yann Barthes.

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