Un drame humain qui prend de l’essor au fur à mesure que les affrontements gagnent en intensité. Les syriens fuient la guerre, femmes et enfants en tête, ils représentent un afflux de plusieurs millions depuis le début du conflit.
Si la Turquie est le premier pays à accueillir en masse les syriens, il n’en reste pas moins que la situation devient critique.

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Ce n’est pas pour autant que la Turquie baisse les bras, bien au contraire, elle prévoit l’ouverture du plus grand camp de réfugiés d’une capacité de 55.000 personnes. Il sera situé dans le sud du pays près des frontières limitrophes avec la Syrie. Entre le 2 et le 15 juin, ce sont 23.000 syriens qui ont traversé la frontière pour venir se réfugier en Turquie, rapporte le Haut Commissariat aux réfugiés de l’ONU (HCR).

Le déplacement de population, depuis le début du conflit, est le plus important jamais enregistré dans le monde. L’ONG Amnesty International tire la sonnette d’alarme, sur ce qu’elle considère comme étant la « pire crise humanitaire de réfugiés de l’histoire ».

Même le porte-parole du Gouvernement Bulent Arinc est monté au créneau pour souligner la difficulté des autorités turques à gérer un arrivage aussi considérablement de réfugiés. « Cela ne peut pas durer » a-t-il déclaré, rappelant que son gouvernement ne remettait pas en question l’aide à apporter aux syriens.

Pour soulager les autorités turques puis les autres pays hôtes, le HCR aurait besoin de 4 milliards de dollars destinés aux besoins élémentaires des migrants syriens.Depuis 2011, ils seraient plus de 7,6 millions à fuir la Syrie et les violences de la guerre.

Loin des angoisses européennes face à quelques milliers de migrants, la Turquie a su démontrer, une fois de plus, sa détermination en tant que pays musulman.

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