Parfois, le silence vaut mieux que n’importe quelle ânerie sortie de nulle part. Hélas, Marine Le Pen n’aura pas fait dans la discrétion, ce qui n’a pas joué en sa faveur.

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Les faits remontent à 2010 : à l’occasion d’une réunion publique avec des militants lyonnais, la présidente du Front National avait osé comparer les « prières de rue » des musulmans à … l’occupation nazie !
C’est en ces termes qu’elle explique: « Je suis désolée, mais pour ceux qui aiment beaucoup parler de la seconde guerre mondiale, s’il s’agit de parler d’Occupation, on pourrait en parler, pour le coup, parce que ça, c’est une occupation du territoire ».

« C’est une occupation de pans du territoire, des quartiers dans lesquels la loi religieuse s’applique, c’est une occupation. Certes, il n’y a pas de blindés, pas de soldats, mais c’est une occupation tout de même et elle pèse sur les habitants », avait-elle ajouté.

Oups ! Marine Le Pen aurait dû garder sa langue dans sa poche. Résultat : cette dernière avait joui d’une apparition devant le tribunal correctionnel de Lyon pour « incitation à la haine raciale ».
Après avoir été classée sans suite en septembre 2011, l’enquête a finalement suscité l’intérêt de la justice après que l’une des associations anti raciste avait saisi le doyen des juges d’instruction de Lyon. Une information judiciaire avait été ouverte en janvier 2012.

Le 2 juillet 2013, le Parlement européen avait voté la levée de son immunité parlementaire, intervenue le 10 juillet 2014. Le 11 septembre suivant, le parquet avait requis son renvoi devant le tribunal correctionnel.

Que pense Marine Le Pen de tout cela ? Interrogée par Le Monde, cette dernière crie au « scandale ». Une mauvaise expérience qui lui servira, on l’espère, de leçon !

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