La communauté musulmane a le vent en poupe ces derniers mois, pas un jour ne passe sans qu’elle ne fasse la Une des médias. Un succès dont elle se serait bien passée faut-il le rappeler.
L’été s’est achevé en fanfare mais la rentrée ne risque pas de faire oublier l’affaire du burkini bien au contraire.
[Ne manquez plus aucune info et rejoignez vite HBK sur Facebook en cliquant ICI ! ]
Rentrée rime avec école et écoliers donc pourquoi ne pas perpétuer la polémique de l’été en s’en prenant une nouvelle fois à nos chères têtes bien frisées ? C’est ce que s’est dit Robert Ménard, le maire de Béziers et surtout le plus farouche adversaire anti-musulmans et anti-migrants.
Invité le 6 septembre sur la chaîne d’information LCI pour parler de la rentrée scolaire, Ménard n’a pas pu s’empêcher de revenir sur son sujet de prédilection, les musulmans.
Il faut dire que l’occasion était tentante pour se plaindre du nombre trop “élevé” de petits musulmans dans les classes françaises : « une classe du centre-ville de chez moi », où « il y a 91% d’enfants musulmans » s’est-il exclamé, ajoutant:
« Évidemment que c’est un problème. Il y a des seuils de tolérance. On n’ose pas le dire: 91% d’enfants musulmans. Vous ne mettez pas les vôtres dans cette école-là, vous demandez une dérogation à la carte scolaire et vous allez dans le privé. C’est ça la réalité ».
La preuve pour l’élu d’extrême droite de confirmer la thèse conspirationniste du “grand remplacement” qui veut que les musulmans se substitueront à la population européenne dans quelques années.
D’ailleurs il n’a pas manqué nous faire part de sa propre définition populiste du français: « être Français, c’est aussi, comme le disait le général De Gaulle, être européen, blanc et catholique, bien sûr » a-t-il déclaré.
Mais l’ancien directeur de Reporters sans frontières semble oublier les millions de français non catholiques au teint halé vivant dans les DOM TOM ou encore ceux qui sont d’origine maghrébine, asiatique ou africaine et pourtant bien français.
Décidément le maire de Béziers n’a pas appris la leçon suite à la polémique qu’il avait suscitée en mai dernier quand il s’est amusé à ficher les écoliers de confession musulmane de sa ville ce qui lui a valu une enquête de justice, classée sans suite d’ailleurs, ceci expliquant peut-être cela…
