Les récentes déclarations du vice-président de la municipalité de la ville de Haïfa viennent d’attiser la haine en territoires occupés dans un contexte déjà électrique. C’est dire le sentiment de supériorité et de tranquillité ressenti par les politiques israéliens.

Lors d’une réunion du conseil municipal, Yulia Straam a demandé à faire arrêter l’appel à la prière dans les mosquées de la ville, affirmant que les porcs faisaient déjà assez de bruits pour ne pas en rajouter.

Le second vice-président de la ville, Suhail Asaad, a qualifié son homologue de raciste et d’insouciante et lui a demandé de présenter ses excuses. De plus, Asaad a insisté sur le fait de reconnaître que l’appel à la prière et les cloches des églises font partie de la vie de la ville depuis des toujours.

La coupable refuse clairement de s’excuser, c’est pourquoi le délégué de l’assemblée nationale démocratique à la municipalité, Jamal KHamis, a sollicité le maire de Haïfa pour licencier Straam.

De son côté, le mouvement islamique de la ville n’a pas du tout apprécié ces propos, parlant de « guerre ouverte contre l’Islam et une manière de tester la réaction des Palestiniens de 48 ».

Il est commun que des responsables israéliens tentent de faire supprimer les haut-parleurs des mosquées à travers des propositions de lois anti-islam.

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