Invité sur le plateau de BFMTV ce 17 juillet, l’infectiologue de la Pitié-Salpétrière, Éric Caumes, a expliqué que le plus gros de l’épidémie n’était absolument pas derrière nous. Selon lui, le Covid-19 est toujours bien présent et les nouveaux cas chaque jour recensés sont là pour nous le rappeler

 

L’infectiologue explique ainsi :

«Mon opinion c’est qu’on n’a jamais été à la fin de l’épidémie. […] Le gros de l’épidémie est encore devant nous et non pas derrière nous. Ce sera probablement différent selon les régions de France. »

Et l’infectiologue de continuer :

« Je pense que le Grand-Est et la région Île-de-France ne vivront pas ce que nous avons vécu en février-mars. Mais je pense que d’autres régions de France vont être impactées très probablement dans les semaines qui viennent.»

Selon l’infectiologue, la forte présence de l’épidémie est «la réalité des faits».

Il explique :

«Depuis début juillet on voit réapparaitre les malades et tous les jours on a de nouveaux malades. Ce n’est pas explosif, mais ça nous rappelle à tous ce que nous avons vécu en février avant que l’épidémie démarre. On a eu un malade par jour, un malade par deux jours. Hier, j’en ai eu trois. Donc, on a des malades qui arrivent et c’est comme ça dans beaucoup de services de la région parisienne.»

D’ailleurs, de nouvelles cartes des indicateurs de l’épidémie en France viennent d’être publiées par le ministère de la Santé. On y découvre que six régions, jusqu’à présent dans le vert, sont passées au rouge. C’est le cas notamment de la région Bourgogne-Franche-Comté, mais aussi de la région Auvergne-Rhône-Alpes.

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