Aujourd’hui en Birmanie, plusieurs dizaines de mosquées ont été attaquées et brûlées. Le climat dans ce pays devient de plus en plus difficile, notamment pour la population musulmane, les Rohingyas, qui sont la cible constante des bouddhistes. Ils s’en prennent à leurs maisons et leurs commerces. Par ailleurs, de nombreux musulmans ont été massacrés et d’autres ont du quitter leurs habitations afin de fuir les persécutions.
A Yamethin, le samedi 23 mars, plus de 40 mosquées, et de maisons de musulmans ont été la cible d’incendies. Ces attaques volontaires sont survenues à la suite de violences qui ont éclatées quelques jours auparavant dans la ville de Meiktila. Selon les autorités, elles ont provoqué la mort de 32 habitants et entraîné le déplacement d’environ 9 000 personnes.
Vijay Nambiar, un envoyé des Nations Unies en Birmanie, a visité ce dimanche la ville de Meitkila qui a été la cible de terribles affrontements. Il a également rendu visite aux 10 000 habitants réfugiés, qui ont été contraints de fuir leurs habitations. Cette grande vague de violence n’est hélas qu’un simple exemple du massacre qui se déroule depuis déjà trop longtemps en Birmanie, avec la complicité des autorités du pays, accompagné du silence de la communauté internationale.
