Les incidents qui nous sont relatés dans la presse font souvent état de personnes témoins de scènes dramatiques, mais qui, pour une raison ou l’autre, décident de ne pas s’impliquer en portant aide à la victime.
Cela peut mener à se poser une question essentielle, celle du rapport qu’entretien concrètement un individu avec les autres, pas ceux qu’il connaît mais ceux qu’il ne fait que côtoyer ?

C’est la question que se pose ce père de famille Mohamed Abdelouahab dont la fille a été agressée par un homme alors qu’elle se rendait en train vers son université de Bab Ezzouar.
Son crime ? L’homme lui reprochait de ne pas porter le hijab. Elle a reçu plusieurs coups sur la tête et son téléphone a été cassé.

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Son père très en colère en veut particulièrement aux gens présents dans le wagon qui n’ont pas bougé le petit doigt pour porter secours à la jeune fille. Pas même une parole qui aurait pu ramener à la raison l’agresseur. Pas une personne n’a appelé à l’aide ou a pris la peine d’utiliser son téléphone pour prévenir la police.
« Je suis outré de ce qu’est devenu mon pays » a écrit Mohamed sur son compte FB.

Comment cette jeune fille doit-elle se sentir après avoir subi des violences gratuites de la part d’un fou qui s’est, le temps d’un instant, autoproclamé «justicier» au nom de qui, au nom de quoi ?
Probablement traumatisée par cette agressivité mais aussi par l’abandon dont elle s’est senti victime de la part des autres voyageurs.
Malheureusement ce phénomène d’inertie et de lâcheté est bien plus répandu que l’on ne pense et va bien au-delà des frontières algériennes.

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